Photo Cédric Martin, CSN
Florilège composé par Jean-François Mauger, Président du STTUBAnQ, le 9 novembre 2020.
Impossible de commencer ce florilège sans remercier d’abord la soixantaine de nos membres présent-e-s à cette manifestation. Merci à vous tou-te-s : sans vous, sans votre présence, cette manifestation n’aurait pas pu être réussie. Sans vous, rien n’est possible !
Merci également à notre Comité mobilisation, à celles et ceux qui ont organisé cet événement : à notre Vice-présidente Mobilisation, Émilie Martin, et à sa fabuleuse équipe composée principalement de Laurence-Marie Dufault, Naïm Perluzzo-Massad et Mathieu Morand. Merci également à plusieurs de nos membres et de nos délégué-e-s qui leur ont prêté main forte : Stéphane Courtois, Stéphanie Paquin, Heidi Parisot, Alexandre Richer, Sylvie Ross et Marie-Claude Veilleux.
Sur Youtube : L’excellent mini-reportage vidéo « Manifestation d’employé.e.s de BAnQ » réalisé par LeaMtl à la demande de l’exécutif.
En plus de voir manifester vos collègues déguisé-e-s, vous pourrez entendre les interventions de votre Président, de Nathalie Arguin, Présidente de la Fédération des employé-e-s des services publics, et de Dominique Daigneault, Présidente du Conseil central du Montréal métropolitain de la CSN.
L’article de Catherine Lalonde dans Le Devoir le 27 octobre : « Nouvelles coupures à la Grande Bibliothèque ».
Certainement le meilleur article concernant notre situation. Nous soulignons à l’intérieur de ces extraits :
Mais autres lieux, autres réactions : dans le réseau de la ville de Québec et à la bibliothèque Gabrielle-Roy, « comme les services les plus importants se poursuivent (prêts, réservation, retours) et qu’un service à la clientèle est disponible pour les citoyens en tout temps pendant les heures d’ouverture, il n’y a aucun changement concernant le personnel », indique la conseillère en communications pour la Ville de Québec, Mélanie Brassard.
(…) Le syndicat reproche aussi à la GB d’être restée trop discrète sur la communication des services encore accessibles aux abonnés. Surtout le nouveau service de mises de côté de livres, qui permet aux abonnés de réserver sur le site de la GB les documents disponibles, et d’aller les chercher en petit paquet tout prêt. Un take-out du livre, en quelque sorte. Le syndicat n’a compté que trois statuts sur Facebook, quatre sur Twitter, six sur Instagram et sur un Linkedln pour cette offre publique. « De la fréquentation et du nombre de réservations de documents dépendent notre charge de travail et nos emplois, au service à la clientèle. Quand on voit qu’il y a eu aussi peu de communications de la part de BAnQ pour promouvoir ces services, alors qu’on parle si efficacement des services numériques, on peut se demander si la Direction fait vraiment tout son possible pour maintenir ces emplois. »
Cet article contient également notre Lettre aux médias sur la situation que vivent nos membres.
L’article de Catherine Caron dans la revue Relations le 4 novembre : « CAQ et confinement : priorité au magasinage ».
Avec l’article du Devoir, certainement l’article le plus politique et le plus approfondi sur la situation que nous vivons à BAnQ, sur les services publics, sur les institutions culturelles en temps de pandémie, sur les négociations avec le gouvernement concernant nos conventions collectives…
« Le Syndicat des travailleuses et des travailleurs uni-e-s BAnQ-CSN en est à organiser des manifestations et des collectes de fonds. Il affirme aussi avoir dû publiciser lui-même le service méconnu de prêt-à-emporter et que d’autres bibliothèques, en respectant les règles sanitaires, maintiennent tout leur personnel. Ses moyens de pression, dont une manifestation originale le jour de l’Halloween, ont toutefois réussi à faire bouger la direction, qui a redonné un peu moins de 50 % des heures coupées aux employés à temps partiel (140 heures sur les 309 coupées), «mais cette offre est temporaire, uniquement pour le mois de novembre. Si le semi-confinement perdure, dès décembre, nous serons dans une situation épouvantable», précise le président du syndicat, Jean-François Mauger. »
« (…) Dans la tête du gouvernement Legault, la ligne de séparation n’est pas seulement entre ce qui serait «essentiel» et non-essentiel, comme on le voit. Elle est aussi entre le secteur privé, d’un côté, et le secteur public et des OSBL, de l’autre. Rien d’étonnant qu’un blocage se confirme de plus en plus dans les négociations du secteur public qui achoppent après un an de rencontres. Alors qu’un sondage Crop révélait, le 25 octobre dernier, que les trois quarts des Québécois et des Québécoises pensent que la conclusion d’une entente sur le renouvellement des conventions collectives dans le secteur public peut aider à affronter la pandémie de coronavirus dans les prochains mois, toutes les grandes centrales syndicales et leurs fédérations affiliées (CSN, FTQ, FIQ, APTS, etc.) sont contraintes de multiplier les interpellations du gouvernement ces derniers jours, dénonçant un immobilisme inacceptable. »
https://blogue.revuerelations.qc.ca/2020/11/04/caq-et-confinement-priorite-au-magasinage/
La publication de Martin Petit sur le site de la CSN le 31 octobre : « Soutenir les salarié-es touché-es et promouvoir les services de la Grande Bibliothèque ».
Cette publication a été reprise par d’autres syndicats CSN sur leur propre site.
« Sans aucun filet social, nous en sommes à organiser des levées de fonds afin de les soutenir, de dénoncer Jean-François Mauger, président du STTUBAnQ–CSN. À la fin de cette semaine, la direction de BAnQ va leur redistribuer à peine 140 heures, mais il s’agit d’une mesure temporaire et nous ignorons toujours combien de temps va durer la pandémie. »
« (…) Nous interpellons donc le secrétariat du Conseil du trésor, le ministère de la Culture et la direction de BAnQ afin de tout mettre en œuvre pour les soutenir. À cet égard, alors que le service de « prêt à emporter » demeure ouvert au public et que la pandémie de COVID-19 restreint drastiquement les activités de la population, la direction de la Grande Bibliothèque pourrait tout simplement en faire la promotion. L’employeur nous semble passif et trop peu créatif envers ses salarié-es au point où le syndicat a dû produire lui-même une publicité pour faire la promotion de ce service », de souligner Nathalie Arguin, présidente de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN.
« Nous sommes solidaires avec les travailleuses et les travailleurs qui font face à cette situation. Actuellement, les organismes gouvernementaux ont la fâcheuse tendance à profiter de la crise pour faire des économies sur le dos de leurs salarié-es. Toutefois, d’autres bibliothèques, dont la bibliothèque Gabrielle-Roy à Québec, poursuivent leurs activités en maintenant tout leur personnel à l’emploi », de conclure Dominique Daigneault, présidente du Conseil central du Montréal métropolitain.
L’article de Mayssa Ferah dans La Presse le 31 octobre : « Des employés dénoncent la diminution de leurs heures de travail ».
Malgré une énorme erreur dans son sous-titre, cet article a eu l’avantage de faire minimalement connaître nos revendications auprès de la population québécoise :
Selon M. Mauger, des dizaines d’employés à temps partiel vont perdre jusqu’à 49 % de leurs revenus, soit jusqu’à 900 $ par mois. La situation les empêche d’avoir accès à la Prestation canadienne de la relance économique (PCRE) ou à l’assurance-emploi. Ils se retrouvent alors sans filet social, déplore-t-il.
« On comprend la diminution de l’achalandage, mais la situation est difficile pour nous. On veut travailler. », résume Michèle Côté-DeGrandpré. Cette employée a également vu ses heures de travail diminuer de moitié.
Cet article contient, en couverture, une très belle photo de trois de nos membres!
Dernier avantage, cet article a été traduit en anglais dans The Canadian, le 31 octobre :
https://thecanadian.news/2020/10/31/banq-employees-denounce-the-reduction-in-their-working-hours/
Mon article dans le Huffington Post Québec le 9 novembre : « Sauvez des emplois à la Grande Bibliothèque en vous cultivant gratuitement! »
Cet article fait mention de la lettre que nous avons envoyée à la Ministre de la culture, madame Nathalie Roy.
« Dans une lettre écrite conjointement avec Nathalie Arguin, présidente de la Fédération des employées et employés des services publics de la CSN, adressée à la ministre de la Culture, nous rappelions à cette dernière que la culture est bien souvent la planche de salut permettant à la population de traverser une période de crise. Pourtant, les investissements et la mise en valeur de ce secteur sont déficients. Nous savons tous que la pandémie sera encore présente pour un bon moment et ses effets sur la santé mentale de la population sont de plus en plus perceptibles. Nous estimons qu’il faut être proactif et créatif dans la promotion des services à la population comme ceux offerts par la Grande bibliothèque. »
Notre album photos de la manifestation sur notre compte public Flickr :
Avec les photos de Cédric Martin (CSN), Jean-Fraçois Mauger, Élodie Jolette et Sylvie Carrière: